Vous vous souvenez de cette publicité destinée aux enfants qui disait : « pour bien grandir, ne mange pas trop gras, trop sucré, trop salé ! » ? Les médias n’ont peut-être pas assez insisté sur les conséquences que ces « trop » pouvaient engendrer …
On associe souvent une mauvaise alimentation à une alimentation trop riche en sel, en sucre et en mauvaises graisses, avec l’abus de fastfoods, de sucreries, de plats préparés. Mais une mauvaise alimentation est aussi caractérisée par un manque de fruits et de légumes, ainsi que les fibres.
Des conséquences à court et long terme
Ce trop ou ce trop peu a des répercussions sur la santé physique et mentale des jeunes. Outres les carences nutritionnelles, un retard de croissance peut apparaitre par manque de vitamines ainsi que des troubles de développement cognitifs et comportemental. Caries dentaires, troubles de la concentration peuvent encore être cités dans les conséquences d’une mauvaise alimentation.
L’obésité touche également de plus en plus de jeunes, entrainant avec elle des maladies chroniques, comme le diabète de type 2, des problèmes cardiovasculaires et neurologiques. L’obésité peut aussi avoir des conséquences psychosociales, en donnant à l’enfant une faible estime de lui, provoquer des troubles du comportement alimentaire et faire apparaitre des symptômes de dépression.
La mauvaise alimentation pendant l’enfance influence donc toute la vie d’adulte. Il est donc important, dès le plus jeune âge, de créer chez de bonnes habitudes alimentaires.
Il vaut mieux prévenir que guérir !
La présence de tous les groupes alimentaires (céréales, alternatives végétales et noix, viandes, volailles, poissons et œufs, , fruits et légumes) en bonne proportion durant l’enfance permet d’éviter ces manifestations à l’âge adulte.
Voici quelques conseils qui pourront vous aider à changer les habitudes alimentaires de vos enfants
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Optez pour des collations saines et simples, comme par exemples des cracottes, des fruits ou des bâtonnets de légumes avec du fromage blanc, du riz au lait maison, une brochette aux fruits sont encore d’excellentes collations. Si vous n’avez pas le temps pour ces préparations, choisissez alors des biscuits contenant moins de sucres, moins de sel et moins de mauvaises graisses. Ou par exemple les barres fruitées de chez Kazidomi ;
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Troquez les chips contre des pop corn maison assaisonnés de romarin ou contre une petite poignée de noix ou de fruits secs
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Choisissez des produits frais ou surgelés non préparés et limitez les préparations industrielles
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Préférez un jus de fruits pressé ou 100% pur fruits à un jus de fruits industriel qui contient des sucres ajoutés.
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Des légumes plein la vue .. ou en tout cas qui remplissent la moitié de l’assiette pour un apport en vitamines et minéraux assuré.
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Encouragez votre enfant à consommer de l’eau sans modération .. l’eau c’est la vie .. et une vie en bonne santé c’est encore mieux ! Et limitez la consommation de sodas, qui sont souvent trop sucrés et qui contiennent des additifs.
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Ne vous avouez pas vaincus si votre enfant refuse une portion de fruits ou de légumes. Ne le forcez jamais. Présentez simplement l’aliment sous différentes formes, textures. Vous pouvez présenter jusqu’à 10x l’aliment avant que l’enfant ne l’accepte et ne l’intègre dans son alimentation.
Rien n’est interdit, bien au contraire. Il faut juste trouver le bon équilibre entre le trop et le trop peu de tous ces aliments gras, sucrés et salés.