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Aménorrhée : tout savoir pour y remédier

Publié le 12/03/2024
Aménorrhée : tout savoir pour y remédier

L'aménorrhée est une absence de menstruations chez les femmes en âge de procréer. Elle peut être un sujet préoccupant et mérite une attention particulière. Dans cet article, nous explorerons en détail ce trouble, y compris ses causes, ses symptômes, les méthodes de diagnostic, et comment une approche holistique peut aider à gérer l'aménorrhée de manière efficace.

Qu'est-ce que l'aménorrhée et qui est concerné ?

L'aménorrhée est définie comme l'absence de menstruations chez une femme en âge de procréer. Il existe deux types d'aménorrhée : primaire et secondaire.

  • L'aménorrhée primaire se produit lorsque les menstruations ne commencent pas chez une adolescente à l'âge où elles devraient normalement débuter.
  • L'aménorrhée secondaire se produit chez les femmes qui ont déjà eu des menstruations mais qui cessent de les avoir pendant au moins trois cycles menstruels consécutifs.

Environ 3 à 4% des femmes en âge de procréer sont touchées par l'aménorrhée à un moment donné de leur vie.

On parle aussi d’aménorrhée naturelle chez les femmes enceintes, allaitantes ou ménopausées.

N’hésitez pas à consulter dès lors que vous observez :

  • une absence de règles de plus de 3 mois sur un cycle régulier.
  • une absence de règles de plus de 6 mois sur un cycle irrégulier.

Quelles sont les causes de l'aménorrhée ?

Déséquilibres hormonaux

Parmi les causes les plus récurrentes :

  • L’aménorrhée hypothalamique, où la communication entre l’hypothalamus, le chef d’orchestre de toutes les glandes sécrétant les hormones, et les ovaires est coupé. L’hypothalamus devient muet et le cycle est à l’arrêt.
  • SOPK : le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal complexe qui affecte les ovaires, caractérisé par des déséquilibres hormonaux, des cycles menstruels irréguliers et la présence de multiples petits follicules (”kystes”) sur les ovaires. Il est courant chez les femmes en âge de procréer et peut entraîner divers symptômes, notamment une pilosité excessive, une acné persistante et des difficultés à avoir ses règles de manière régulière. Pour tout savoir sur le SOPK, rendez-vous sur notre article dédié.
  • Taux de prolactine élevé : la prolactine est une hormone produite naturellement de façon élevée durant la grossesse et l‘allaitement, car elle permet la fabrication du lait maternel. Mais dans certaines conditions, elle peut être sécrétée de façon importante à d’autres moments de la vie, et déséquilibre le circuit hormonal qui permet l’ovulation.
  • Une hypothyroidie : cette condition médicale est caractérisée par un fonctionnement insuffisant de la glande thyroïde, qui ne produit pas suffisamment d'hormones thyroïdiennes pour répondre aux besoins du corps. Cela peut entraîner divers symptômes tels que fatigue, prise de poids, frilosité, peau sèche, constipation et absence de règles.

D’où viennent ces problèmes hormonaux ?

Ce déséquilibre hormonal trouve ses origines dans de nombreux facteurs, parmi lesquels :

  • Des carences nutritionnelles, en vitamines ou minéraux
  • Une restriction calorique et un sous-poids
  • Un trouble du comportement alimentaire
  • Un excès de sport (sports cardio, Hiit, et sport de haut niveau)
  • Un stress chronique ou un choc psychologique
  • Des médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques, etc.)

Quels sont les symptômes de l'aménorrhée et comment la diagnostiquer?

Outre l'absence de menstruations et un sous poids, c’est un bilan sanguin qui permettra de vérifier s’il s’agit bien d’une aménorrhée hypothalamique, par exemple avec ces mesures :

  • Taux de LH et FSH très bas
  • LH plus bas que FSH
  • AMH élevée
  • Insuline à jeun faible
  • TSH>2
  • Prolactine entre 25 et 100 ng/ml, hors ovulation

Il est important de se rapprocher d’un professionnel de santé pour établir le diagnostic et être prise en charge.

Quel est le traitement de l'aménorrhée ?

Outre les traitements conventionnels, il est intéressant d’avoir une approche holistique pour gérer le problème de fond :

  • Une alimentation riche en nutriments essentiels, tels que les protéines, les graisses saines, les glucides complexes, les vitamines et les minéraux, peut aider à restaurer l'équilibre hormonal et à promouvoir la santé reproductive.
  • Des techniques de gestion du stress telles que la méditation, le yoga, la respiration profonde et la thérapie cognitivo-comportementale peuvent aider à réduire les niveaux de stress et à rétablir les menstruations.
  • De l’activité physique, mais modérée, sans excès : l'exercice physique modéré peut contribuer à réguler les hormones et à améliorer la santé générale, mais l'exercice excessif peut avoir l'effet inverse et aggraver l'aménorrhée.
  • Des compléments qui peuvent soutenir la santé reproductive et contribuer à rétablir les menstruations.
  • Des thérapies complémentaires telles que l'acupuncture, la phytothérapie et les TCC peuvent également être bénéfiques pour la gestion de l'aménorrhée.

L’alimentation dans l’aménorrhée

L’alimentation dans l’absence de règles a 2 objectifs principaux :

  • Densité calorique : l’objectif principal de l’alimentation sera, dans la plupart des cas, de prendre du poids sainement. Idéalement, le pourcentage de la masse grasse chez la femme devrait être autour de 23 et 30% chez les femmes entre 25 et 35 ans. Il est donc important de densifier ses repas et d’assurer un apport calorique suffisant. En cas de TCA, il sera bien sûr indispensable d’être suivi psychologiquement.
  • Densité nutritionnelle : l’autre objectif de l’alimentation sera d’apporter suffisamment de micronutriments (vitamines et minéraux) pour prendre soin du système hormonal, et notamment en vitamine D, zinc, sélénium, iode, vitamines B, fer.

Pour ce faire, consommez :

  • Des oméga-3 (petits poissons gras, huiles colza, cameline, chanvre, etc.) ainsi que des protéines de qualité (animales bio+ végétales bio type tofu fermenté, champignons, légumineuses, etc.) pour la production des hormones sexuelles
  • Des aliments riches en iode : fruits de mer, oeufs, laitages de qualité et bio, algues, sel non raffiné)
  • Des aliments riches en zinc : huitres, germe de blé, légumineuses, graines de courge, graines de chia et de lin, quinoa et céréales complètes préalablement trempées
  • Des aliments riches en sélénium (sans abus, car son excès est mauvais) : noix du Brésil, poissons, sardines en conserves, shiitake, oeufs pochés, etc.)
  • Des glucides de qualité à IG bas (riz semi complet, pain au levain, pomme de terre vapeur, etc.)

Et bien sûr, faites la part belle aux végétaux, riches en nutriments protecteurs.

En cas de SOPK

L’un des objectifs principaux en cas d’absence de menstruations due au SOPK sera de travailler sur la sensibilité à l’insuline. Voici quelques conseils :

  • Optez pour des aliments à faible indice glycémique pour aider à stabiliser la glycémie et à réduire la résistance à l'insuline. Cela comprend les céréales complètes, les pseudo-céréales (quinoa, sarrasin, amarante) les légumineuses.
  • Votre assiette doit être composée en majorité de légumes pour faire le plein de fibres.
  • Commencez par ces derniers et mangez vos féculents en dernier.
  • Évitez les produits ultra-transformés, les produits soufflés, très glycémique.
  • Allez marcher après votre déjeuner afin d’utiliser le glucose disponible.
  • Pensez à consommer du vinaigre (cidre, vin rouge) avec votre plat pour baisser la charge glycémique.
  • Faites une cure de magnésium.
  • Ne mangez pas un encas sucré sans un peu de bonnes graisses ou de protéines.
  • Des compléments de berbérine, d’inositol ou de cannelle peuvent vous aider à maîtriser votre glycémie et votre insuline.

Quels compléments en cas d’aménorrhée ?

  • Si l’aménorrhée est due à un taux de prolactine élevé, la tyrosine permettra de freiner la sécrétion de la prolactine et stimuler la production de la dopamine. On peut la coupler avec un complexe de vitamines B.
  • L’onagre pour l’équilibre hormonal
  • L’acérola bio pour équilibrer les oestrogènes
  • Le magnésium et le zinc en cas de stress et surmenage
  • Du tryptophane pour réguler les émotions

Pour finir

En conclusion, l'aménorrhée est un trouble complexe qui peut avoir un impact significatif sur la santé et le bien-être des femmes. En comprenant les causes, les symptômes et les options de traitement de l'aménorrhée, les femmes peuvent prendre des mesures pour gérer efficacement ce trouble et promouvoir leur santé reproductive globale. Si vous souffrez d'aménorrhée, consultez un professionnel de la santé pour obtenir un diagnostic précis et un plan de traitement adapté à vos besoins individuels.

FAQ sur l’aménorrhée

1. Qu'est-ce que l'aménorrhée ? L'aménorrhée est une absence de menstruations chez les femmes en âge de procréer. Elle peut être classée en deux types : primaire, lorsque les menstruations ne commencent pas chez une adolescente à l'âge où elles devraient normalement débuter, et secondaire, lorsque les menstruations cessent chez les femmes qui ont déjà eu des règles pendant au moins trois cycles menstruels consécutifs.

2. Quelles sont les causes de l'aménorrhée ? Les causes de l'aménorrhée peuvent être diverses, notamment des déséquilibres hormonaux tels que l'aménorrhée hypothalamique, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), un taux de prolactine élevé ou une hypothyroïdie. Ces déséquilibres peuvent être causés par des carences nutritionnelles, une restriction calorique, un excès de sport, un stress chronique ou certains médicaments.

3. Comment diagnostique-t-on l'aménorrhée ? Le diagnostic de l'aménorrhée peut être établi par un professionnel de la santé à l'aide d'un bilan sanguin pour évaluer les niveaux hormonaux, notamment la LH, la FSH, la prolactine, la TSH et l'AMH. Une évaluation approfondie des antécédents médicaux et des symptômes de la patiente est également nécessaire.

4. Quel est le traitement de l'aménorrhée ? Outre les traitements conventionnels, une approche holistique peut être utilisée pour gérer l'aménorrhée, comprenant une alimentation riche en nutriments essentiels, des techniques de gestion du stress, de l'activité physique modérée, des compléments alimentaires et des thérapies complémentaires comme l'acupuncture ou la phytothérapie.

5. Quels sont les conseils alimentaires pour l'aménorrhée ? Dans le cadre d'une alimentation pour l'aménorrhée, il est recommandé de privilégier les aliments riches en protéines, en graisses saines et en glucides complexes, ainsi que les aliments contenant des oméga-3, de l'iode, du zinc et du sélénium. Il est également important de maintenir un apport calorique suffisant et de consommer une variété de fruits et légumes pour leur densité nutritionnelle.

6. Quels compléments peuvent être utiles en cas d'aménorrhée ? Certains compléments alimentaires peuvent être bénéfiques en cas d'aménorrhée, tels que la tyrosine, l'onagre, le magnésium, le zinc, le tryptophane et les vitamines B. Ces compléments peuvent aider à soutenir la santé reproductive et à rétablir les menstruations.

7. Comment promouvoir la santé reproductive globale en cas d'aménorrhée ? En comprenant les causes et les options de traitement de l'aménorrhée, les femmes peuvent prendre des mesures pour gérer efficacement ce trouble et promouvoir leur santé reproductive globale. Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour obtenir un diagnostic précis et un plan de traitement adapté à ses besoins individuels.

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