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À la rencontre de nos experts : Valérie Espinasse

Publié le 21/06/2022
À la rencontre de nos experts : Valérie Espinasse

Si l'intestin est notre deuxième cerveau, mieux vaut le nourrir en bonne et due forme. Mettre toutes les chances de son côté pour préserver sa santé intestinale, c'est s'octroyer une vie globalement plus saine, et éviter dans la foulée les désagréments digestifs qui peuvent, à tout moment, venir chahuter nos jours et nos nuits. Plus d’informations avec Valérie Espinasse, spécialiste de cet organe hors normes

Une passion depuis l’enfance

La nourriture a toujours été un pilier central pour Valérie :”jai été élevée à la campagne où l’on vivait au rythme des saisons avec le jardin et les champs d’à côté”. Dans sa famille, on allait chercher ses aliments au marché, on cuisinait beaucoup et le repas y occupait une place centrale, d’où son intérêt poussé pour l’alimentation “j’adore la convivialité qui va avec la cuisine, le fait de partager un bon repas, le plaisir du moment ; et j’adore cuisiner à titre personnel”.

C’est donc tout naturellement que, avec une formation médicale (Valérie est docteure en pharmacie), elle décide de se spécialiser dans la micronutrition : “j’ai toujours voulu faire un métier dans l’alimentation, avec la volonté de soigner. Cette enfance à la campagne m’a marquée, à l’époque on se soignait avec des infusions de plantes. La micronutrition me permet de rejoindre la médecine avec les plantes via les compléments”. Depuis, d’autres spécialités se sont rajoutées à son curriculum, telles que la médecine prédictive et la médecine anti-âge, l’auriculothérapie ou encore l’iridologie. “Dans ce genre de métiers de santé, il faut continuer à se former tout le temps car si on ne vit qu’avec ses acquis, on n’est pas un bon thérapeute” affirme-t-elle.

Thérapeute, mais bien plus encore

Depuis maintenant 20 ans, Valérie s’est spécialisée dans les intolérances alimentaires et s’est beaucoup intéressée au microbiote intestinal, ce qui lui permet de traiter des problèmes de santé au global : problèmes digestifs, problèmes cutanés, pathologies chroniques inflammatoires et perte de poids : “C’est essentiellement des problématiques digestives qui poussent mes clients à venir me voir. Ça va du simple symptôme gênant comme des ballonnements à la maladie de Crohn en passant par la colopathie fonctionnelle. Je réalise de nombreux bilans qui m’apportent beaucoup de réponses et qui permettent de changer la vie de tous ces patients.” Car ce qui anime véritablement Valérie, c’est trouver comment les soigner et les soulager. Et c’est cette passion qui l’amène non seulement à consulter à Londres et à Genève, mais c’est aussi ce qui lui vaut sa clientèle de stars. Valérie ne nous dira rien : “en tant qu’auvergnante, je suis d’une discrétion absolue”.

Outre ses consultations, Valérie aime quitter son cabinet pour travailler sur d’autres projets dès que l’occasion se présente : “quand on fait un métier comme le mien on est très enfermé, on fait du 9h /21h au même endroit et on ne voit rien d’autres que notre cabinet, c’est pourquoi il est important pour moi de changer ma routine et d’aller travailler ailleurs”. Valérie pratique ainsi également du conseil auprès d’hôtels pour former à la micronutrition et élaborer des cures. Elle a d’ailleurs passé beaucoup de temps au Royal Mansour à Marrakech. C’est aussi aux côtés de Mathilde Lacombe qu’elle a formulé les premiers compléments AIME SKINCARE. Elle organise également des conférences et des workhops à destination de grands groupes, de professions (kinésithérapeutes par exemple) ou d’associations.

Et lorsque l’on ne la retrouve pas derrière son bureau dans son cabinet, ou en formation, c’est du côté des médias que l’on peut l’entendre : “Je suis sollicitée régulièrement pour la presse, la radio ou la TV. J’aime beaucoup le direct, c’est comme lorsque l’on est avec un patient, on ne sait pas quelle sera la problématique, et l’idée c’est d’y répondre au mieux”.

Soigner par les livres

Décidément, Valérie a beaucoup de cordes à son arc, car elle est aussi l’auteur de plusieurs livres. L’idée de son premier ouvrage “j’arrête le sucre”, lui est venue après qu’elle ait lu avec grand intérêt une étude américaine reliée par un scientifique toulousain, à une époque où ne parlait pas autant des méfaits du sucre : “cette étude mettait en confrontation des souris avec du sucre et de la cocaïne, qui finalement préféraient le sucre à la drogue dure. Et ça m’a littéralement passionnée car à l’époque, j’avais comme patients des personnes qui en fait avaient une véritable addiction au sucre, pourtant jusqu’alors je n’avais pas pensé à les traiter comme de vrais addicts. Ça a été une vraie révélation pour m’aider dans ma prise en charge des addictions de sucre. Et ça m’a donné envie d’écrire ce livre.”

Un livre sur le sucre, un livre sur la détox, un livre sur la minceur, et un dernier livre sur l’équilibre féminin : “un jour une patiente est venue pour des problèmes de poids et de ménopause. On a mis en place tout un protocole et ses bouffées de chaleur ont disparu, son sommeil s’est amélioré tout comme son moral. Elle est revenue me voir par la suite et m’a dit : “je pensais qu’il fallait subir la ménopause et qu’on ne pouvait rien y faire. C’est une révolution, il faut le dire aux autres “ !

Est ce que les problèmes féminins sont plus importants qu’avant? “Difficile d’y répondre car on vit dans une époque où la parole est libérée, avant les femmes vivaient leur ménopause en serrant les dents, aujourd’hui une femme ménopausée veut aller bien, et ne pas prendre de kilos. Idem pour les autres troubles gynécologiques alors un peu tabou comme l’endométriose, on n’en parlait pas avant. Par contre ne soyons pas dupes, notre environnement alimentaire et respiratoire est plus chargé en perturbateurs endocriniens donc c’est vrai que l’on voit de plus en plus de pathologies SOPK, endométriose, ou de problèmes de stérilité qu’avant.”

![](https://www3.kazidomi.net/img/cms/Capture d’écran 2022-06-21 à 11-36-49.png)

Une société malade ?

“Ce que je peux dire après 20 ans de consultation, c’est que le corps des jeunes femmes change : je vois plus de surpoids, une silhouette différente où elles prennent plus du haut du corps que du bas, je vois plus d’incidence hormonale à cause de ces perturbateurs endocriniens.” Les problèmes de peau sont également une des problématiques en croissance dans son cabinet : acné, rosacée, psoriasis, eczéma. Et puis bien sûr, comme elle nous l’affirme : “l’intestin l’intestin l’intestin !” Valérie est une passionnée de notre système digestif : “On peut faire plein de triangluaires entre l’intestin et les problèmes : de peau, d’ équilibre émotionnel, d’hormones, de métabolisme basal (le poids), cet intestin est partout !”

Pour autant, chez Valérie, pas d’interdits, les mots-clés résident dans la quantité, la fréquence et la qualité : “On peut consommer de tous les sucres mais en limitant bien sûr les sucres industriels ; l’idée c’est de limiter ses quantités pour ne pas finir en addiction car on en aura tellement consommé qu’on ne pourra plus s’en détacher”. Le gros problème de notre société, on le sait, c’est cette alimentation plus industrialisée, très chargée en additifs alimentaires. “À partir du moment où on a éliminé tout ce qui est industriel, il n’y a plus d’aliments à éliminer, ça n’a pas de sens !”

Alors que peut on faire pour prendre soin de sa santé ?

Option 1, la base : rectifier naturellement son alimentation et faire en sorte qu’elle exclue au maximum les produits industriels qui ne sont pas faits maison : “Vous voulez une mayonnaise? Pas de souci, mais faites-la vous-même. Faites vos propres biscuits, vos blinis, faites un maximum maison, c’est fondamental et prioritaire ! Depuis la crise sanitaire et le développement des services de livraison à domicile, je vois beaucoup de personnes qui ont pris du poids”

Option 2, si vous avez des problèmes digestifs : dans ce cas, il faut vérifier comment est votre microbiote, est ce qu’il est perturbé, est ce qu’il y a des intolérances alimentaires, etc. “C’est là où la micronutrition entre en scène : si besoin, après analyse, on va mettre en place un véritable protocole micronutritionnel avec du curcuma, de la chlorophylle, des probiotiques, etc.

Les dernières astuces de Valérie pour lutter contre les ballonnements

-Dissocier les desserts de fin de repas, manger les fruits ou un biscuit à 4h plutôt qu’après son plat

-Limiter la quantité de pain et de tout ce qui contient de la levure, car ça ne fait qu’amplifier les ballonnements

-Être vigilant sur sa consommation de produits laitiers car il y a beaucoup d’intolérance au lactose et cela favoriser les fermentations et les ballonnements

-En cas de crises de ballonnements, le curcuma est super intéressant, ainsi que la chlorophylle qui est apaisante.

Livres et films favoris

  • Le dieu des petits riens, Arundhati Roy
  • Sur la route de Madison, Clint Eastwood
  • La grande Bellezza, Paolo Sorrentino

Retrouvez Valérie Espinasse sur son site internet

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