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L'alimentation anti-inflammatoire, guide complet

    Publié le 08/06/2022
    L'alimentation anti-inflammatoire, guide complet

    SOMMAIRE

    L’INFLAMMATION, LE B.A.-BA

    Qu’est-ce qu’une réaction inflammatoire ?

    Les conséquences sur la santé

    Les causes de cette inflammation de bas grade

    Comment détecter l’inflammation de bas grade ?

    L’ALIMENTATION ANTI-INFLAMMATOIRE

    1-Faites attention à l’index glycémique de vos repas

    2-Diminuez les aliments inflammatoires

    3-Augmentez votre consommation de protéines végétales

    4- Faites le tri dans les graisses

    5- Adoptez une alimentation riche en antioxydants

    6-Cuisinez hypotoxique

    CONCLUSION SUR L'ALIMENTATION

    L’INFLAMMATION, LE B.A.-BA

    Qu’est-ce qu’une réaction inflammatoire ?



    En temps normal, la peau et les muqueuses permettent de protéger l’organisme contre les agressions externes. Mais en cas d’infection ou de blessure, des micro-organismes (bactéries, champignons ou virus) peuvent franchir ces barrières protectrices. C’est là qu’entre en jeu la réaction inflammatoire.

    ![](https://www3.kazidomi.net/img/cms/inflammation 1.png)

    Une réaction inflammatoire est un processus entièrement naturel que notre corps déclenche pour se défendre et pour guérir face à une agression : coupures, coups, infections, maladies, etc.

    À chaque « bobo », l’organisme réagit avec un afflux de sang plus important dans la zone concernée, et se protège en cas de lésion de 4 manières :

    • La douleur
    • La rougeur
    • La chaleur
    • Et l’œdème.

    C’est ce qu’il se passe lorsque l’on se fait une entorse et que l’on observe ce gonflement et bien sûr, la douleur qui l’accompagne.

    Face à ce dommage, le corps va tout faire pour se protéger en produisant par exemple davantage de cellules immunitaires et de cytokines, pour revenir à une situation normale. Ce phénomène s’appelle l’inflammation aiguë.

    Une inflammation aigüe est une inflammation normale :

    • Elle est immédiate, en réponse à une agression (blessure, infection, molécule toxique)
    • Elle se résout rapidement
    • Elle se conclut par la réparation du tissu lésé (cicatrisation ou régénération).

    Cette inflammation est donc nécessaire car elle permet de protéger et de réparer rapidement un tissu. Elle est ponctuelle, d’une durée limitée, et ne crée pas de dommages sur le long terme.

    Malheureusement, elle devient problématique lorsqu'elle ne s’arrête pas et ne se résout pas. Si l’organisme n’arrive plus à l’arrêter, l’inflammation devient alors chronique et est dite de bas grade car silencieuse, et peut se généraliser dans tout le corps et perdurer dans le temps avec des effets importants sur la santé. Les cellules immunitaires deviennent alors hypersensibles et de nombreux marqueurs pro-inflammatoires sont sécrétés.

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    Les conséquences sur la santé



    L’inflammation de bas grade s’avère très sournoise car elle s’installe avec le temps sans que l’on ne s’en rende compte tout de suite. Or ses conséquences ne sont pas anodines pour la santé.

    Elle augmente en effet les taux de radicaux libres et l'oxydation du corps, favorise la dégénérescence des cellules et des tissus des articulations, des parois des vaisseaux, du pancréas par exemple et entraîne, à la longue, une baisse des défenses immunitaires.

    Les radicaux libres, c’est quoi ?

    Ce sont des sous-produits des réactions biochimiques qui se déroulent dans notre corps. Paradoxalement, notre corps a besoin d’oxygène pour vivre, mais cet oxygène nous « rouille ». On parle alors d’oxydation. Ce phénomène est d’ailleurs accentué par nos habitudes de vie. Il faut donc protéger l’organisme, heureusement Mère Nature regorge d’antioxydants qui viennent nous protéger contre ce phénomène d’oxydation. On vous en dit plus à la suite !

    De nombreuses maladies trouvent leur origine dans l’inflammation :

    • L’obésité et le diabète de type 2
    • Les maladies cardiovasculaires
    • Les troubles digestifs avec alternance diarrhée constipation, la maladie de Crohn
    • Les pathologies chroniques articulaires : arthrose, polyarthrite rhumatoïde
    • La goutte
    • Le cancer
    • Le syndrome des ovaires polykystiques
    • L’endométriose

    Les causes de l’inflammation de bas grade

    De nombreux facteurs - pour la plupart propres à notre vie quotidienne - entrent en jeu dans la création inflammatoire persistante :

    • La génétique : on sait que les maladies inflammatoires chroniques se développent en bonne partie chez des individus prédisposés génétiquement ;
    • Le stress : le stress est pro-oxydant car il favorise la production de radicaux libres. Bien qu’indispensables à notre vie, ces radicaux libres sont des molécules instables qui viennent « rouiller » notre organisme. Le stress étant un grand pourvoyeur de radicaux libres, il est considéré comme un indicateur de vieillissement et un facteur de risque de cancer ;
    • La sédentarité : elle a été désignée problème de santé publique mondial par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et à juste titre ! Elle favorise la formation d’un climat inflammatoire chronique, alors que l’activité régulière est non seulement un moyen de maintenir les fonctions musculaires et de retarder l’apparition des maladies chroniques, mais elle exerce également une puissante activité anti-inflammatoire ;
    • L’obésité : le surpoids révèle quasi systématiquement la présence d'une inflammation de bas grade. Ce dernier ne sert en effet pas uniquement de réserve énergétique, il produit de l'inflammation, surtout lorsque la graisse se situe au niveau abdominal. Et pour cause, les adipocytes (cellules du tissu graisseux) fabriquent des molécules inflammatoires du sang, comme les interleukines 6 et 8 (IL-6 et IL-8), et le facteur de nécrose tumorale (TNF). Tous ces processus entraînent une inflammation chronique à bas niveau qui provoque des perturbations dans le fonctionnement normal des adipocytes ;
    • Une alimentation déséquilibrée : une consommation trop élevée de produits raffinés et à dominante céréalière, un IG (Index glycémique) et une CG (Charge glycémique) trop régulièrement élevés, un excès d’acides gras de mauvaise qualité, trop de produits laitiers, des cuissons fortes, avec des intolérances ignorées sont autant de facteurs importants d’inflammation.
    • L’hyperperméabilité intestinale : aussi appelée « syndrome de l’intestin qui fuit », cette hyperperméabilité intestinale se traduit par une paroi intestinale qui devient perméable et qui laisse passer dans le sang des molécules indésirables ou des bactéries, alors qu’elle devrait faire office de barrage. Pour faire simple, elle devient une véritable passoire. Elle est fortement suspectée d'augmenter la production de molécules pro-inflammatoires et d’activer le système immunitaire, créant ainsi des pathologies intestinales et favorisant des maladies auto-immunes ;
    • L’afflux régulier de toxines et toxiques que l’organisme peine à éliminer : de nombreuses substances artificielles s’ajoutent à nos habitudes de vie, surchargeant petit à petit nos organes d’élimination : médicaments, antibiotiques, anti-inflammatoires, émulsifiants, stabilisateurs, colorants, agents conservateurs et aromatisants, fluorures, iodures, sulfites, toxines diverses (tabagisme), métaux lourds ; mais aussi pollution de l’air, et présence d’allergènes dans l’habitat ou l’environnement ;
    • Les troubles du sommeil : lorsque nous dormons, notre corps, lui, poursuit son travail et fait le ménage. Il produit des anticorps et des cytokines qui ont pour rôle de combattre les particules étrangères. Ainsi, si l’on manque de sommeil ou si ce dernier est compliqué, nous guérirons moins bien de nos infections. La réparation de l’ADN est mise à mal et les lysosomes qui jouent un rôle de « poubelles » ne se vident plus. Une bonne hygiène de sommeil est donc indispensable pour protéger notre organisme ;
    • Le vieillissement : les fonctions antioxydantes se ralentissent naturellement avec l’âge et le phénomène de détoxification n’est plus aussi performant. Les mitochondries, nos petites centrales énergétiques qui produisent l’énergie nécessaire aux cellules, libèrent de plus en plus de radicaux libres, et les toxines s’accumulent, créant un véritable cercle vicieux : l'inflammation favorise le vieillissement qui, lui-même, favorise l'inflammation. On parle d’ailleurs « d’inflammaging » ;
    • Le tabagisme, qui est associé à une baisse de la production de molécules anti-inflammatoires, et à une activation des cellules immunitaires ;

    Comme vous pouvez le constater, notre mode de vie moderne n’est pas l’idéal pour notre organisme et ce sont souvent nos habitudes de vie qui entretiennent l’inflammation.

    Comment détecter l’inflammation de bas grade ?

    Bien qu’il soit possible de la détecter via une prise de sang (augmentation des globules blancs, de la vitesse de sédimentation (VS), dosage de la protéine C réactive (CRP), dosage des cytokines inflammatoires telles que le TNF-alpha, etc.), de nombreux symptômes doivent vous mettre la puce à l’oreille :

    • Fatigue chronique, et récupération difficile surtout après les maux d’hiver
    • Troubles digestifs : alternance entre diarrhée et constipation, selles collantes, douleurs abdominales après la consommation de certains aliments, ballonnements, gaz odorants
    • Douleurs chroniques : aux muscles, aux articulations, aux tendons, et migraines
    • Infections récurrentes : rhume, gorge irritée, état grippal, etc.
    • Prise de poids difficile à faire partir, et surtout située autour de la sangle abdominale (tour de taille supérieur à 102 cm chez l’homme, et 88 cm chez la femme)
    • Troubles de l’humeur : dépression, anxiété
    • Présence d’une maladie chronique

    N’hésitez pas à consulter un professionnel pour une prise en charge personnalisée. Ce dernier sera à même de vous faire un bilan sanguin adapté à vos besoins.

    L’ALIMENTATION ANTI-INFLAMMATOIRE

    La nourriture que vous ingérez possède un pouvoir incroyable car cette dernière a un impact bien plus important que le simple fait de faire pétiller vos papilles.

    En effet, avec une bonne alimentation, il est totalement possible de combattre l’inflammation et de limiter l’expression de certains gènes pro-inflammatoires. Et inversement, une alimentation déséquilibrée aura, elle, tendance à entretenir l’inflammation, ce fameux feu interne.

    Voici les grands principes d’une alimentation anti-inflammatoire, répartis en 6 règles.

    1-Faites attention à l’index glycémique de vos repas



    La glycémie correspond à la quantité de sucre dans notre sang. Lorsque notre glycémie est trop haute, nous sommes en hyperglycémie. Cette hyperglycémie est souvent due à nos choix alimentaires déséquilibrés : produits raffinés, snacks sucrés très réguliers, aliments broyés, mixés, et des portions de légumes et fibres qui ne sont pas forcément suffisantes pour faire barrage à ce pic de sucre sanguin.

    Or ces pics de glycémie sont vecteurs de stress pour l’organisme et amènent eux-aussi leur lot d’inflammation, en plus de favoriser le stockage de graisses et de la fatigue chronique. Apporter trop et trop régulièrement du sucre à son corps, c’est contribuer au stress oxydant et favoriser la production de composés pro-inflammatoires. C’est pourquoi ces variations glycémiques augmentent à terme le risque de maladies inflammatoires telles que le diabète de type 2 ou les maladies cardiovasculaires.

    ![](https://www3.kazidomi.net/img/cms/inflammation 3.png)

    Il est donc important de faire attention à l’index glycémique de ses aliments et à la charge glycémique de ses repas.

    Incluez systématiquement dans votre assiette plus de fibres :

    • Fruits (en particulier les baies, riches en antioxydants et pauvres en sucres),
    • Légumes (en particulier les crucifères et les légumes à feuilles vertes, les plus riches en fibres),
    • Tubercules (patates douces, panais, topinambours, etc.)
    • Oléagineux (en favorisant les plus locaux : noisettes, amandes, cerneaux de noix)
    • Légumineuses (haricots secs, pois chiches, lentilles)
    • Céréales complètes et pseudo-céréales

    Les fibres luttent contre l’inflammation en interagissant de manière favorable avec le microbiote. Elles assurent son équilibre et un bon transit pour la bonne évacuation des déchets.

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    2-Diminuez les aliments inflammatoires


    Comme énoncé en introduction, l’alimentation a le pouvoir de moduler l’inflammation dans les deux sens : si certains aliments sont clairement anti-inflammatoires, d’autres sont au contraire de grands vecteurs pro-inflammatoires et malheureusement, ils sont souvent omniprésents dans notre vie quotidienne occidentale. Un régime inflammatoire serait ainsi lié à une augmentation des risques d’incidents cardiovasculaires de 46% et d’AVC de 28 % ! Il augmenterait également le risque de démence. Ce sont en plus, pour la plupart, des aliments très caloriques qui favorisent la prise de poids, elle-même facteur de risque d’inflammation.

    En tête de ligne :

    • Les céréales modernes avec gluten, et les versions raffinées et non bio : blé, orge, seigle, avoine, et dérivés... D’après nos recherches, le problème ne semble pas lié au fait qu’elles soient dites “modernes” et donc obtenues par transplantation, sélection, modification génétique ou hybridation, mais plus du fait que, contrairement aux céréales anciennes, elles ne sont pas panifiées au levain avec de longues fermentations qui améliorent la digestibilité du pain et prédigèrent le gluten. De plus, le gluten est un additif hautement présent dans les produits transformés que l’on peut consommer facilement sans s’en rendre compte dès lors qu’on ne cuisine pas tout soi-même. Au final, cette consommation excessive augmenterait chez les terrains sensibles le risque de perméabilité intestinale (cette fameuse passoire), déstabilisant au passage les cellules immunitaires, puisque ces dernières sont en majorité logées dans le microbiote.
    • Les produits ultra-transformés (certains pains industriels, craquelins, crèmes dessert, yaourts 0%, gâteaux, soupes instantanées, sodas, etc.) justement, dont la consommation régulière est associée à un risque plus élevé de survenue de maladies inflammatoires intestinales. Un grand nombre d’additifs viennent déséquilibrer la flore intestinale, les graisses employées sont de mauvaise qualité et souvent oxydées, leur teneur en sucres souvent élevée et leur apport en vitamines et minéraux très faible. On parle d’ailleurs à juste titre de calories vides : ces calories n’ont aucune valeur nutritionnelle intéressante pour la santé mais sont pour autant denses en énergie et apportent du travail à l’organisme ;
    • Les produits laitiers, riches en molécules génératrices d’inflammation (acide arachidonique, leucine), et en caséine, une protéine du lait hautement sensibilisante chez la plupart d’entre nous. En France, environ 41% de la population serait intolérante au lactose, du fait de la non persistance de la lactase à l’âge adulte, cette enzyme qui nous permet de digérer le lactose. De plus, les produits laitiers que nous consommons sont pour la plupart pasteurisés, ce qui certes nous protège des micro-organismes pathogènes, mais qui détruit une bonne partie des probiotiques pourtant si importants pour notre santé. Cette méthode dénature les enzymes, rendant les laitages plus difficiles à digérer, tout en modifiant l’assimilation du calcium ;
    • Les produits traités riches en polluants divers (pesticides, métaux lourds) qui entraînent une neuro-inflammation et dont le lien avec certaines maladies (Parkinson, cancer du système lymphatique) a été à nouveau confirmé par des experts mandatés de l’INSERM (l’Institut national de la santé et de la recherche médicale) ;
    • Les produits sucrés et à IG élevé, qui provoquent, comme vu plus haut, une hausse soudaine du glucose dans le sang ;

    3-Augmentez votre consommation de protéines végétales



    La consommation excessive de produits animaux pose de nombreux problèmes éthiques, écologiques mais aussi de santé publique. Ces derniers sont en effet consommés en excès, entretenant au passage l’inflammation et ce pour plusieurs raisons :

    • Ces aliments sont riches en fer. Or, si le fer est indispensable à une bonne santé, il s’avère pro-oxydant en excès, pro-inflammatoire et facteur de prolifération des bactéries, virus, et autres microorganismes pathogènes ;
    • Les protéines animales font partie des aliments les plus acidifiants pour l’organisme, or ce dernier ne peut fonctionner qu’en équilibre. En conséquence, le corps accumule davantage de déchets dans ses tissus et cela crée un terrain propice à l’inflammation chronique ;

    • Ils sont souvent riches en oméga-6, or l’excès d’oméga-6 est pro-inflammatoire (plus d’informations ci-dessous),
    • Ils contiennent davantage de graisses saturées et d’acide arachidonique, précurseur de prostaglandines, de puissants agents d’inflammation ;
    • Ils contiennent des quantités élevées d’hormones (IGF-1 par exemple) qui favorisent le vieillissement prématuré et le développement des cancers. La viande rouge est classée depuis 2015 comme cancérogène probable et les viandes transformées comme cancérogènes. Chaque portion de 100 g de viande rouge augmenterait de 29% le risque de cancer colorectal ;
    • Ils sont fort pourvus en leucine, un acide aminé qui active la voie mTOR et entraîne ainsi de l’inflammation ;
    • Ils contiennent davantage de polluants liposolubles, surtout lorsqu’ils ne sont pas bio ;

    Ils sont plus riches en molécules de Maillard du fait de leur cuisson souvent forte, aux effets carcinogènes

    Une alimentation flexitarienne qui donne la part belle aux protéines végétales sera idéale pour limiter les méfaits évoqués de la viande tout en apportant davantage de fibres, vitamines, minéraux et antioxydants. Le monde regorge de protéines végétales, vous avez donc l’embarras du choix.

    Et bien sûr, cela permettra de limiter votre empreinte écologique !

    Nos conseils pour optimiser au mieux votre alimentation végétale :

    • Doucement mais sûrement : Commencez par prendre de petites portions de protéines végétales puis augmentez la dose progressivement le temps que vous microbiote s’adapte ;
    • Peaufinez la préparation : trempez-les systématiquement et si possible, faites-les germer ;
    • Jouez la carte de la diversité : variez-les tout au long de la semaine, il en existe tellement !
    • Ne lésinez pas sur la cuisson : une cuisson longue permettra de détruire les molécules qui les rendent indigestes. Vous pouvez aussi les faire cuire avec du bicarbonate alimentaire ou de l’algue kombu ;
    • Faites-vous suivre : pratiquez un bilan sanguin plusieurs fois par an pour détecter d’éventuelles carences, notamment en zinc, B12, ou fer. Parlez-en à votre médecin.

    Les bonnes alternatives végétales à avoir dans ses placards :

    • Légumineuses : pois chiches, lentilles, haricots secs, edamame
    • Pâtes de légumineuses
    • Céréales complètes : avoine, épeautre, seigle, etc.
    • Oléagineux : noisettes, amandes, noix, etc.
    • Pseudo-céréales : quinoa, sarrasin
    • Pâtes de pseudo-céréales : pâtes de quinoa, nouilles Soba
    • Galettes végétales riches en protéines
    • Produits à base de soja : tofu, tofu lactofermenté, tempeh, etc.
    • Aliments sources : spiruline, levure de bière, algues, miso, graines,

    4-Faites le tri dans les graisses



    Les graisses ne doivent pas être diabolisées, pour autant il est important de bien les choisir. Or celles qui sont les plus consommées aujourd’hui et omniprésentes dans l’alimentation ne sont pas forcément les plus intéressantes pour notre santé et peuvent jouer sur l’inflammation : ce sont essentiellement des graisses saturées (beurre, crème, fromage, viandes grasses, etc.) ou trans (graisses hydrogénées, ou partiellement hydrogénées).

    C’est aussi particulièrement le cas des graisses polyinsaturées, et de la famille des oméga-6. Avec les oméga-3, ces derniers agissent sur l’inflammation. Mais selon la famille de gras ingérée, votre alimentation a le pouvoir de favoriser l’inflammation ou au contraire de la combattre. Le corps fonctionne en équilibre. On considère que pour un bon équilibre il faudrait consommer maximum 4 oméga-6 pour 1 oméga-3, or notre régime occidental nous fait consommer au minimum 10 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3.

    • Les oméga-6 sont le type de gras que l’on retrouve en majorité dans les huiles de tournesol, pépin de raisin, maïs, ainsi que dans les produits animaux issus d’élevage industriel. Leur omniprésence dans notre alimentation les rend pro inflammatoires, il faut donc veiller à ne pas en abuser et à délaisser les produits alimentaires qui en sont riches.
    • Les oméga-3 quant à eux sont ceux que l’on retrouve dans les huiles et graines de chia, lin, chanvre, cameline ou colza, ainsi que dans les poissons gras. Ils sont aussi présents dans les produits animaux si ces animaux ont été élevés en pâture ou nourris aux graines de lin ou à la luzerne. Ce sont ces derniers qu’il faut favoriser dans notre assiette de manière quotidienne car ils nous permettent de lutter contre cette inflammation. Malheureusement, nous n’en consommons que peu, il faut donc bien penser à en rajouter dans nos plats.

    Enfin, n’oublions pas l’huile d’olive, la star des graisses, qui participe à la bonne santé cardiovasculaire et qui apporte de nombreux antioxydants qui lui confèrent ses vertus anti-vieillissement. Cette huile est indispensable à votre quotidien et devrait être idéalement consommée à hauteur d’1 à 2 cuillères à soupe par jour, et choisie bien sûr extra-vierge et pressée à froid.

    5- Adoptez une alimentation riche en antioxydants


    Les antioxydants servent de bouclier « antirouille » et viennent lutter contre les radicaux libres en excès créés par une alimentation déséquilibrée ou un stress oxydant chronique. Comme expliqué précédemment, ces derniers apparaissent naturellement et même dans un organisme sain, cependant dans le cadre d’un organisme en inflammation, ils sont beaucoup plus présents et c’est ce déséquilibre qui génère des problèmes de santé.

    Il existe de nombreuses familles d’antioxydants dont :

    • Les vitamines : A, C, E
    • Les minéraux : zinc, sélénium
    • Les caroténoïdes, de couleurs jaune, orangé, rouge et vert
    • Les polyphénols : flavonoïdes, anthocyanines

    Voici une liste d’aliments à intégrer le plus souvent possible dans votre alimentation :

    • La poudre d’açaï
    • Le cacao cru
    • Le curcuma et le gingembre
    • Les myrtilles et/ou la poudre lyophilisée de myrtilles
    • Les baies de goji
    • La cannelle
    • Le thé blanc et le thé vert
    • Les graines de chia et de lin
    • Le rooibos
    • La poudre de chaga (infusion)
    • L’huile d’olive
    • Le brocoli
    • Les herbes aromatiques : ciboulette, persil, basilic, coriandre, etc.

    Outre ces aliments, sachez que consommer tous les jours au moins 5 légumes et 2 fruits de couleurs différentes vous assurera un apport varié et intéressant d’antioxydants. Chaque couleur correspond en effet à une famille d’antioxydants, par exemple :

    • Jaune et orange = caroténoïdes (patate douce, orange, poivron jaune, abricot, etc.)
    • Vert = lutéine, zéaxanthine (légumes à feuilles vertes, choux, haricots verts, kiwi, etc.)
    • Rouge = lycopène (tomates, poivrons, betterave, goyave, pastèque, etc.)
    • Bleu-violet = anthocyanes (myrtilles, chou rouge, aubergine, mûres, raisin noir, baies d’açaï, etc.)

    Prenez soin de varier votre alimentation et de vous faire de belles assiettes colorées car chaque antioxydant exerce une mission bien spécifique dans notre organisme, par exemple :

    • Les caroténoïdes diminuent les risques du cancer de la bouche, du larynx, du pharynx et des poumons ;
    • Les anthocyanes ont un effet protecteur au niveau cardiovasculaire ;
    • Le lycopène agit en prévention sur le cancer de la prostate ;
    • Les flavones et les flavanols limitent les risques de cancer du rein ;
    • La lutéine est une aide de prévention efficace contre la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) ;
    • Les flavanones des agrumes réduisent les risques du cancer de l’œsophage ;

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    En augmentant votre consommation d’antioxydants tout au long de la journée de la journée, vous prendrez soin de :

    • Retarder le vieillissement cellulaire ;
    • Protéger vos yeux et votre vision ;
    • Réguler le taux de cholestérol et réduire le risque de maladies cardio-vasculaires ;
    • Mettre toutes les chances de votre côté pour prévenir certaines formes de cancer ;
    • Lutter contre les effets de la pollution sur votre organisme (peau, cheveux, poumons) ;

    Quelques conseils pour finir :

    • Veillez à cuire vos aliments de manière douce pour préserver leurs précieux antioxydants ;
    • Ne les épluchez pas car c’est surtout la peau qui est riche en antioxydants, d’où l’importance de les acheter bio ;
    • Variez entre le cuit et le cru et soyez à l’écoute de votre organisme : tout le monde ne tolère pas le cru. Si vous observez quelques sensibilités, faites une pause de cru puis recommencez mais très doucement, avec de petites quantités, et une fois par jour. Vous augmenterez progressivement la quantité ;
    • Pensez à toujours avoir au congélateur des herbes aromatiques : elles se décongèleront instantanément dans votre assiette et en plus d’apporter du goût, elles vous permettront de diminuer votre quantité de sel tout en vous faisant profiter de leurs composés anti-inflammatoires.

    6-Cuisinez hypotoxique



    Le terme hypotoxique a été popularisé par le docteur Seignalet, médecin biologiste, spécialiste de l’immunité et concepteur du régime Seignalet, un régime anti-inflammatoire popularisé par son efficacité sur le soulagement de symptômes de maladies dites incurables.

    Manger hypotoxique, comme son étymologie le laisse suggérer, consiste donc à manger avec peu ou pas de toxiques.

    Pour ce faire, il est donc important de :

    • Manger bio et local pour éviter le plus possible les contaminants issus de pesticides et autres agents chimiques, mais aussi pour profiter de leur teneur en micronutriments et antioxydants qui sont encore plus importants ;
    • Cuisiner de manière saine, sans dépasser les 110 degrés : on privilégie donc la cuisson à la vapeur douce, au bain-marie, à l’étouffée plutôt qu’aux fours, poêlées et grillades qui créent des substances nocives comme l’acrylamide, dont une bonne partie est absorbées par nos cellules intestinales, provoquant de l’inflammation silencieuse ;
    • Savoir inviter le cru dans son assiette, quand notre digestion nous le permet, afin de profiter des bienfaits ;
    • Utiliser les bonnes huiles avec les bonnes cuissons, comme des graisses saturées végétales ou végétariennes extra-vierges (huile de coco ou ghee par exemple). Ce sont les plus résistantes à la chaleur. On évitera toutes les huiles raffinées, qui sont souvent hydrogénées et qui favorisent l’inflammation.

    Conclusion sur l’alimentation

    En adoptant une alimentation anti-inflammatoire, vous allez réduire au fur et à mesure l’inflammation dans votre organisme et mettre toutes les chances de votre côté pour :

    • Permettre à votre organisme de vivre plus longtemps en bonne santé
    • Protéger votre système immunitaire et diminuer les risques de maladies auto-immunes
    • Prendre soin de votre microbiote et éviter le syndrome de l’intestin irritable et autres problèmes digestifs chroniques
    • Diminuer les risques de toutes les autres maladies ayant une composante inflammatoire (maladies cardiovasculaires, asthme, maladie d’Alzheimer, cancer, etc.).
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