Saviez-vous que notre eshop accueille énormément de produits d'entreprises fondées par des femmes ? Afin de les retrouver facilement, nous avons même créé un LABEL qui s'appelle "entreprise fondée par une femme" sur nos fiches produits.
Voici une petite sélection de certains de leurs produits.
Aurélie D'Hulst
Parle-nous de toi
Depuis toute petite, j’ai toujours été passionnée par la cuisine et par la découverte du monde des saveurs. Avant de commencer mes études à la KUL en communication, j’ai effectué un an d’aide humanitaire au Pérou. C’était une expérience très enrichissante. J’ai ensuite travaillé pendant plus de 10 ans dans l’agroalimentaire et plus particulièrement dans le monde des herbes et épices. J’ai eu l’occasion d’exercer différentes fonctions, en vente et marketing mais aussi en recherche et développement. Les multiples vertus des herbes et épices n’ont jamais cessé de me surprendre.
Quel projet as-tu entrepris ?
La malbouffe est devenue un véritable fléau. Saviez-vous qu’en Europe 30% des moins de 5 ans sont en surpoids ? C’est énorme !
Avec Sienna & Friends notre objectif est de faciliter l’éducation nutritionnelle dès le plus jeune âge afin que les enfants disposent des fondations nécessaires pour développer une relation saine avec l’alimentation pour le reste de leurs vies. Quand je suis devenue maman, j’ai réalisé que si peu avait été fait pour les enfants et que souvent pour les parents, c’était un peu le parcours du combattant. Il fallait que j’essaye de réinventer le baby-food pour répondre à ces problématiques et pour pouvoir contribuer à une meilleure vie pour mes enfants et les générations à suivre.
Qu’apprécie-tu dans l’entrepreneuriat féminin ?
J’ai besoin de pouvoir mettre tout mon cœur et mon énergie dans un projet. Je suis aussi idéaliste et rêveuse ! Parfois peut-être trop. L’entrepreneuriat me permet de donner vie à mes rêves, d’exprimer ma créativité et de travailler sur des projets qui ont un sens pour moi. C’est une grande source d’épanouissement. J’étais fort stéréotypée à l’époque où je faisais carrière dans l’agroalimentaire. Aujourd’hui ce n’est plus du tout le cas et au contraire c’est une force d’être une femme et une maman. Et encore plus dans mon secteur ou 95% de mes clients sont d’autres mamans. En règle générale, je pense qu’aujourd’hui être une femme dans le monde de l’entrepreneuriat est un réel avantage. A projet et compétences égales, je dirai par exemple qu’une femme à plus de chances de lever des fonds auprès de certains investisseurs.
Un conseil pour les futurs jeunes entrepreneurs ?
Mon meilleur conseil ? Ne lancez pas la commercialisation de vos produits 2 mois avant le début d’une pandémie mondiale (haha…ce fut mon cas). Soyez consciente que la route est longue et qu’elle vous forcera à sortir de votre zone de confort et à faire des sacrifices. Assurez-vous avant de commencer d’avoir le soutien nécessaire de vos proches. Et finalement, ne sous-estimé par votre budget marketing et multipliez le budget prévu dans votre business plan par 4. Aujourd’hui les meilleurs produits ne se vendent pas tout seul.
Laure Bouguen
Parle-nous de toi
J'ai grandi en Bretagne où j'ai fait mes études jusqu'en classe préparatoire, avant d'atterrir en école de commerce à Nantes où je vis depuis. HO KARAN étant mon projet de fin d'études, c'est ma principale expérience professionnelle. J'ai 2 passions : la danse et l'apnée. Malheureusement, dans le contexte sanitaire actuel, je suis surtout amenée à faire du yoga...
Quel projet as-tu entrepris ?
Mes grands-parents cultivaient le chanvre (aussi appelé cannabis sativa) pour sa fibre, qui était transformée en papier à Quimperlé. HO KARAN, "je vous aime" en breton, est né de ma volonté de montrer que le chanvre soigne. Cette plante est unique car c'est à la fois un actif, un aliment, mais aussi un matériau incroyable qui nous permet de produire et de consommer de manière responsable des produits très efficaces. Notre objectif est de déstresser les urbains grâce à des produits et des expériences naturels et holistiques à base de chanvre breton. C'est pourquoi notre leitmotiv chez HO KARAN est devenu la "vie en vert".
Qu’apprécie-tu dans l’entrepreneuriat féminin ?
Ce que j'apprécie dans l'entrepreneuriat c'est de pouvoir se battre pour des causes. Je crois que toute marque aujourd'hui se doit d'être un combat, une prise de position sur le monde dans lequel on souhaiterait vivre. J'aime créer des projets ambitieux et embarquer avec moi une équipe, des clients, des fournisseurs. Je ne pense pas que cela soit lié au genre féminin. J'évolue entre deux secteurs : l'industrie de la cosmétique et l'industrie du cannabis. Si la première est majoritairement composée de femmes (même si elles sont sous-représentées aux postes de direction), la seconde est encore aujourd'hui majoritairement masculine. J'ai conscience que le fait d'être une jeune femme m'aide à sortir du lot dans le secteur du cannabis. Néanmoins certains hommes du secteurs remettent encore en cause ma légitimité du fait de mon âge, de mon genre et de tous les clichés qu'ils associent au secteur de la cosmétique. Oubliant que mes journées sont finalement celles d'un entrepreneur classique jonglant entre 1000 sujets : la logistique, la production, la finance, la R&D, la communication etc... et avec le sourire!
Un conseil pour les futurs jeunes entrepreneurs ?
Soyez extrêmement passionnés par le sujet que vous choisissez car il vous occupera jour et nuit pendant de longues années. Ne perdez pas de temps à fantasmer un produit ou service, vendez-le et perfectionnez son positionnement ensuite. Entourez-vous de 2 ou 3 mentors dans votre secteur qui peuvent vous aider sur des problématiques très précises liées à la vente ou la construction de votre offre.
Construire une communauté : avant de construire un produit il faut construire une cible de clients potentiels.
Demandez-leur où ils achèteraient votre produit, la construction du circuit de distribution précède celle du produit.
Co-construisez votre offre avec votre communauté avec les contraintes de votre circuit de distribution.
Camille Azoulai
Parle-nous de toi
Je m'appelle Camille, j'ai 27 ans et je suis la co-fondatrice de Funky Veggie. Après Sciences Po Paris puis 2 ans en Chine, j’ai au départ développé le projet de Funky Veggie en parallèle de mes études en communication. À ce moment-là, compliqué côté perso, j’ai eu une réelle prise de conscience concernant l’impact de nos modes de vie et de consommation sur la planète et sur nous-mêmes. Je me suis alors demandé : comment est-ce que l’on peut tous, globalement, évoluer vers quelque chose de plus durable, sans forcément changer radicalement de mode de vie ni balayer d’un coup tout notre quotidien : Funky Veggie est né de l’idée de l’effet “boule de neige” : nos actions mises bout à bout peuvent faire changer les choses !Quel projet as-tu entrepris ?
Notre mission : accompagner le mouvement vers une alimentation plus naturelle et plus végétale, à la fois meilleure pour soi et la planète, à travers des produits plaisir accessibles à tous. Pour cela, on propose des produits gourmands, 100% naturels & décalés, du snack à l'apéro !
Qu’apprécie-tu dans l’entrepreneuriat féminin ?
J'avoue que je ne me pose pas vraiment la question, car je pense que c'est avant tout de l'entrepreneuriat tout court. Donc ce que j'aime dans l'entrepreneuriat au général, c'est le fait de vivre énormément d'expériences, de sortir constamment de ma zone de confort, de travailler avec des personnes que j'apprécie et que je choisis... Le pendant de tout ça, c'est que ce sont les montagnes russes et c'est parfois compliqué à gérer, d'autant que la frontière pro/perso n'existe pas vraiment. Mais au moins, on vit vraiment les choses ! Je ressens parfois que je suis une femme, dans certains contextes en particulier ; en levée de fonds par exemple, il est clair que les acteurs sont principalement masculins et ont plus de mal à nous prendre au sérieux...
Un conseil pour les futurs jeunes entrepreneurs ?
"Dire fait rire, faire fait taire" Mettez les mains à la pâte ! N'attendez pas que votre projet soit parfaitement abouti, confrontez vos idées, faites des choses concrètes, bref expérimentez, au pire vous vous trompez et cela vous fera apprendre et rebondir. Se tromper est en fait inévitable et essentiel, c'est une très bonne école !
Julie Ducret
Parle-nous de toi
J’ai passé les plus belles années de mon enfance en Afrique, imprégnée par un environnement plein de joie de vivre et de soleil. Après un retour à la grisaille parisienne pour mes études de commerce suivies de 10 ans de marketing dans des grands groupes, j’ai compris mon besoin de retourner à l’essentiel, dans le Sud, proche de la nature : d’où le choix de Marseille !
Quel projet as-tu entrepris ?
La marque Pulpe de Vie est née il y a 12 ans de mon envie de créer des cosmétiques bio naturels accessibles à tous, qui soient à la fois sains et responsables mais aussi funs, colorés et boosters de bonne humeur. A une époque où la protection de la planète n’était pas encore tendance, j’ai voulu sortir des sentiers battus en m’engageant dans la lutte contre le gaspillage, avec l’utilisation de fruits issus d’invendus alimentaires au cœur de ma démarche.
Qu’apprécie-tu dans l’entrepreneuriat féminin ?
Entreprendre, c’est ne pas connaître la routine. C’est en permanence savoir s’adapter, apprendre, rebondir, anticiper. Dans une TPE, l’agilité est la valeur clé pour relever les challenges du quotidien dans un contexte sans cesse en évolution. J’aime cette liberté, ce goût d’aventure, avec sa part de risque et d’adrénaline ! Être une femme ne m’a jamais paru être un obstacle, même s’il est vrai que depuis l’arrivée de mon fils, mener de front maternité en solo et vie pro intense est un sacré défi
Un conseil pour les futurs jeunes entrepreneurs ?
Mon conseil ? Commencer par un business plan en béton avec un lancement rapide pour sécuriser tout de suite sa trésorerie. Ensuite voir grand : embaucher dès que la croissance s’amorce, et ne pas épuiser ses forces à essayer d’être partout. C’est un job passionnant, mais qui requiert du courage, et pas mal de résilience pour savoir fédérer autour de soi, même dans les moments les plus critiques. Pari réussi : aujourd’hui Pulpe de Vie est en plein boom, avec de très belles perspectives pour 2021 !
Sophie Trenteseaux
Parle-nous de toi
Je m’appelle Sophie, j’ai 46 ans et j’ai deux enfants de 15 et 13 ans. Economiste de formation, j’ai travaillé 13 ans dans l’industrie cosmétique. Je suis de nature enthousiaste et créative avec un coté rationnel. Mes valeurs personnelles : liberté, respect, optimisme. J’aime randonner, cuisiner, courir et lire.
Quel projet as-tu entrepris ?
J’ai créé le concept MAKESENZ fin 2011 pour proposer une alternative à la cosmétique industrielle. Je voulais proposer des produits naturels et éco-responsables qui apportent une réelle plus-value à la peau et qui respectent la santé. Nous proposons aussi depuis le début, des ateliers pour apprendre à fabriquer ses produits de soin et d’hygiène. Les valeurs de la marque : Naturalité, Respect, Minimalisme.
Qu’apprécie-tu dans l’entrepreneuriat féminin ?
Ce que j’apprécie beaucoup c’est la variété des taches et la sensation de liberté dans leur accomplissement. Créer une marque et des produits de zéro c’est vraiment très excitant. Au départ en tant que femme, je pense avoir été perçue comme moins crédible mais c’est aussi avec la maturité que j’assume pleinement l’entrepreneuse que je suis.
Un conseil pour les futurs jeunes entrepreneurs ?
Avoir un entourage soutenant et financièrement solide pour les premières années afin de pouvoir utiliser pleinement son énergie pour le projet. Avoir une vision claire et garder le focus.
Anne Marie Gabelica
Parle-nous de toi
Je suis la fondatrice des cosmétiques 100% naturels et consignés, oOlution. De formation ingénieure, j'ai travaillé 7 ans dans un grand groupe de cosmétiques puis suis intervenue 4 ans sur France 5 en tant qu'experte en beauté et bien-être au naturel.
Quel projet as-tu entrepris ?
Avec oOlution, j'ai voulu apporter plus à la peau en créant les soins de la peau les plus riches en ingrédients bénéfiques (65 plantes dans nos soins visage !). Le tout en respectant mes valeurs, c'est pourquoi nous sommes la 1ère marque de cosmétiques sans dérivés d'huile de palme et avons préservé 10 hectares de forêts menacées en Indonésie. Vegan, nos soins sont aussi consignés pour limiter les déchets.
Qu’apprécie-tu dans l’entrepreneuriat féminin ?
J'ai toujours su que j'allais entreprendre car j'ai un immense besoin de liberté et de vivre en parfaite cohérence avec mes valeurs. oOlution est vraiment une façon pour moi d'exprimer tous les engagements qui me sont chers ! En tant que femme, je ne me suis jamais sentie limitée par la société, mais je pense que c'est ma tendance à douter de moi, qui a été plus difficile à surmonter parfois.
Un conseil pour les futurs jeunes entrepreneurs ?
Le plus difficile c'est de garder le cap malgré les obstacles, je dirai donc qu'il faut entreprendre dans un projet qui nous passionne et pour lequel on est prêt à se donner complètement pendant des années (oui, c'est souvent long à décoller).
Fleur Phelipeau
Parle-nous de toi
J'ai grandi dans le medi-thermal spa des Célestins à Vichy, où j'ai appris à regarder la beauté, le bien-être et la santé comme un tout. La nutrition y est au coeur des cures thermales, plaçant l'eau de Vichy Célestins comme le premier "nutricosmétique". J'ai ensuite fait des études commerciales (Dauphine / HEC) et plus je grandissais, moins je ne comprenais pourquoi ce n'était pas avant tout les professionnels de la beauté qui vendaient des compléments alimentaires, les fameux nutricosmétiques.
Quel projet as-tu entrepris ?
J'ai alors eu la chance de pouvoir travailler en relation étroite avec les médecins du centre nutritionnel de Vichy. Nutritionniste, micronutritionniste, dermatologue, gynécologue : ensemble, nous avons mis au point une ligne de produits naturels et experts, concentrés et sur mesure. C'était parti : on allait pouvoir faire sortir le complément alimentaire de la pharmacie pour compléter efficacement notre routine beauté.
Qu’apprécie-tu dans l’entrepreneuriat féminin ?
La liberté ! C'est comme si je lissais tout ce qui est lié à « être » et que j'avais le droit finalement de ne regarder que ce que chacun « fait ». Quand on crée une société, c'est notre marché le seul juge, même s'il reste de nombreux préjugés et qu'il faut plus faire ses preuves pour être entendue. Pour monter une marque de cosmétiques, ça va encore pour tout dire. Mais quand je me suis attaquée à l'usine de production, sans arrêt les gens me demandaient : « mais qui va gérer l'usine ? » ça me rendait folle, j'avais envie de crier « mon père et mon mari bien sûr ! ». Heureusement on reçoit aussi un vrai appui des femmes de chaque secteur, et ça donne beaucoup de force.
Un conseil pour les futurs jeunes entrepreneurs ?
Prenez soin de vous ! L'entrepreneuriat est une course de fond sans ligne d'arrivée, et plus on est en croissance plus on donne ! Il faut donc aimer le voyage et ménager notre corps : bien dormir, bien manger, faire du sport. Ça peut paraître simple mais c'est essentiel : Pour le reste vous trouverez toujours une solution.
Juliette et Cécile Munoz
Parlez-nous de vous
Je m’appelle Juliette et, avec ma soeur Cécile, nous avons fondé à Grasse, notre ville natale, notre entreprise de cosmétique : La Canopée. J’ai 33 ans, ma soeur 31 et nous avons eu la chance de devenir mamans toutes les deux cet été ! Oui, on aime bien faire les choses en même temps !
Quel projet avez-vous entrepris ?
La Canopée est une marque de cosmétique 100% d’origine naturelle, 100% végane et made in France. Notre volonté est de proposer des soins efficaces, bons pour nous et pour la planète tout en étant abordable. C’est le grand défi que ma soeur et moi nous sommes lancées ! L’aventure a commencé car en tant que clientes on ne trouvait pas de marque qui correspondait à la fois à nos attentes et à nos valeurs.
Qu’appréciez-vous dans l’entrepreneuriat féminin ?
Pour ma part, l’entreprenariat n’était pas forcément un but ultime, c’est plutôt le manque de marque naturelle sans compromis qui m’a forcé à me lancer dans cette aventure. Ma soeur et moi on s’est sentie investie d’une mission dès le début !
Être deux femmes à la tête d’une entreprise est une force pour nous, j’en suis persuadée. Nous sommes nos propres clientes et cela nous aide à construire une marque de soin engagée pour une beauté naturelle et vraie.
Un conseil pour les futurs jeunes entrepreneurs ?
Lancez-vous ! Si votre instinct vous dit que c’est la bonne voie il ne faut pas hésiter. Nous n’avons fait aucun business plan, nous n’avons pas étudié le marché de la cosmétique avant de nous lancer. On sentait juste qu’en tant que cliente on voulait autre chose. Ce manque là on était persuadées que nous n’étions pas les seules à le ressentir, ça nous a suffi pour nous lancer !
Amélie de Cartier
Parle-nous de toi
Je suis fascinée par la nature depuis mon enfance. Au cours de mes études et de mes voyages, je me suis de plus en plus intéressée à la durabilité et à l'alimentation ! Plus tard, il est apparu évident que les deux pôles sont intensément liés et pourraient être combinés dans un projet. GR'EAT granola est notre façon de vous inspirer vers un style de vie sain et conscient en créant une gamme de produits sains, savoureux et durables ! Pour en découvrir plus sur notre histoire et notre monde de recettes, je vous invite à visiter notre site.
Quel projet avez-vous entrepris ?
J’ai créé en 2015 GR’EAT granola, du granola bio & sans-gluten cuit dans notre atelier près de Bruxelles. Notre mission & vision est la suivante: Inspirer un mode de vie sain et conscient en créant une gamme de produits sains, savoureux et durables. L’activité de notre entreprise s’articule autour des valeurs suivantes : la durabilité, l’honnêteté, la qualité et l’optimisme.
Qu’appréciez-vous dans l’entrepreneuriat féminin ?
Je m’épanoui fortement dans la création de marque et de produits. Les jours filent, ne se ressemblent jamais et j’apprends tous les jours (aussi de mes erreurs). J’ai la chance aussi de rencontrer un grand nombre de personnes inspirantes et de construire une équipe qui se dépasse tous les jours. L’aspect humain est certainement la facette la plus intéressante, intrigante et essentielle dans la création d’un projet. Depuis la création de mon projet, je sens que les mentalités évoluent de manière positive par rapport au regard porté sur l’entrepreneuriat en général et féminin. Là, où je ressens que ma crédibilité en tant que femme est la plus testée c’est lors des négociations. En général, je trouve les interactions par rapport à mon projet encourageantes.
Un conseil pour les futurs jeunes entrepreneurs ?
Entourez-vous bien. De précieux conseils de personnes expérimentées et une bonne équipe sont essentiels à la réussite de votre projet. Par contre, au bout du compte c’est à vous de trancher. Agissez toujours en accord avec vos valeurs. Ne perdez donc jamais de vue votre ‘why’. Agissez toujours en accord avec la raison d’être de votre entreprise. La cohérence, c’est la clé du succès.
Faites confiance à votre intuition à condition qu’elle soit basée sur de l’expérience.
J’aime aussi beaucoup le passage suivant : Jacques Brel : "je suis convaincu d’une chose : le talent, cela n’existe pas. Le talent, c’est avoir l’envie de faire quelque chose. Je prétends qu’un homme qui, tout à coup, rêve de manger un homard, a le talent de manger ce homard dans l’instant, de le savourer convenablement. Avoir envie de réaliser un rêve, c’est le talent. Et tout le reste, c’est de la sueur. C’est de la transpiration, c’est de la discipline. Je suis sûr de cela. L’art, moi, je ne sais pas ce que c’est. Les artistes, je ne connais pas. Je crois qu’il y a des gens qui travaillent à quelque chose et qui travaillent avec une grande énergie. L’accident de la nature, je n’y crois pas. Pratiquement pas."